2020, une année noire pour nos organisations !
En renonçant assez tôt certains organisateurs ont fait preuve de fébrilité ou bien de clairvoyance. D’autres étaient plus optimistes et ont engagé des dépenses avant de se résigner très souvent.
UN MÉTIER DE PASSION
Organiser un événement est déjà un travail éprouvant, fait de journées à rallonge, de déplacements et d’adaptations en tout genre.
Notre métier avait déjà été durablement marqué par les attentats sur notre territoire.
À ce moment-là, les pouvoirs publics nous avaient demandé d’investir dans du contrôle afin de canaliser le risque. Ce que nous avions fait au prix d’un travail fastidieux et de coûts supplémentaires.
Néanmoins nous avions toujours pu exercer notre métier ; ce n’est plus le cas aujourd’hui !
REPARTIR VITE
La situation actuelle est bien admise de par la profession, d’autant plus que l’État a réagi rapidement pour nous aider à survivre à cet arrêt brutal.
Mais à l’aube du 4ème trimestre, trop de questions se posent sur la suite à donner.
Et c’est bien cela source du problème…
LE RISQUE, LE MANQUE DE LISIBILITÉ !
Participants, annonceurs, partenaires privés et institutionnels, organisateurs…TOUS espèrent une reprise rapide mais TOUS attendent un signal de reprise avant de s’engager.
À l’heure où nous devons travailler sur nos événements livrables en 2021, nous avons besoin de signaux positifs pour que la boucle se remette en route.
UN MÉCANISME AUSSI SIMPLE QUE VICIEUX
Notre crainte c’est de repartir difficilement alors que les pouvoirs publics nous autorisent d’organiser.
Car tout découle du nombre de participants enregistrés.
Voici ce qui pourrait se produire :
- Échaudé par le risque de perdre son achat (billet/dossard, hébergement, transport…) le participant, coureur ou festivalier tarde à s’inscrire
- L’organisateur, qui est souvent dépendant des droits d’inscription, n’est pas en mesure de bloquer ses prestataires.
- Les exposants et partenaires prennent position sur la base du nombre de visiteurs attendus.
- Avant de devoir investir trop massivement, l’organisation qui n’a pas enregistré suffisamment de vente n’a pas d’autre choix que d’annuler son événement.
- Pourtant, rassurés de ne pas avoir vu d’annonce d’annulation les participants et exposants se seraient probablement enregistrés tardivement.
ATTENTION À L’INACTION
Si nous restons dans l’attentisme ambiant, nous mettrons 2 à 3 ans à nous relever. Et cela, même si le virus venait à disparaître subitement.
Dans pareil cas, la parole de l’état devient capitale !
CE QUE NOUS POUVONS ESPÉRER !
Le Gouvernement a les clés pour faire repartir la filière événementielle.
Sans débattre sur le plan de relance « France Relance » annoncé le 3 septembre dernier, nous demandons aujourd’hui à l’Etat de nous faire confiance et d’accepter la tenue de nos événements en 2021 ; évidement sous conditions de mises en place de procédures sanitaires adaptées.
Mais surtout de L’ANNONCER PUBLIQUEMENT.
Car c’est surtout de l’optimisme que la filière événementielle a besoin !